Poèmes de Florence

Il vit sous le meme toit

Ses pas s'aproches en silence
rapidement tu l'écoute marché
vers ton lit il vien et s'avance
procédant a ses geste glacé
personne inpur et malsaine
qu'ils sont froid ses doigts crochus
sur toi son souffle et son haleine
comme a chaque fois qu'il a but

Il vit sous le meme toit
personne ne le voit

De tes levres reculés
tu te retien de pleurer
tu le laisse te regarder
te bouffer,te dévorer

Il vit sous le meme toit
personne ne le voit

Les jours et lui se sucsede
et ton ame meurt a petit feu
a contre coeur il te possede
tu ne fais pas se que tu veus

il vi sous le meme toit
personne ne le voit

Tu as temp de chose a vivre
et tu passe a coter de tous
ta loi n'est pas d'or mais de cuivre
tu préfere mieu les coups
tu es dans l'adoléssance
mais tu ne l'assume pas
il a pris ton inocence
et ne s'arretera pas la

Il vit sous le meme toit
personne ne le voit

Quand tu es seul tes larmes coulent
tu t'en prend a toi meme
énerver a en perdre la boule
tu va jusqu'a l'extreme
ce n'est pas ta faute
arrete de faire ca
parle a voix haute
va y saute le pas

Il vit sous le meme toit
personne ne le voit

Tu es une victime
et non la coupable
tu n'a commi aucun crime
ailleur tous n'est pas semblable
a toi de trouver la lumiere
de prendre confiance en toi
tes voeux ne son pas que chimere
ta parole est celle que l'on croit


Florence

L'écriture

Pourquoi amis poètes écrivons nous ?
Moi c’est souvent pour me libérer du mal
Qui me ronge et peut m’être assez fatal
Ma plume est la heureusement je l’avoue

Pouvoir mettre en mots une bribe de pensée
Pour libérer mon esprit carrément tourmenté
De tous ces maux qui me ronge et malmène
Et de cette faucheuse qui est devenue reine

Reine de ma vie dans ma tête
Car tout le temps elle me répète
Qu’avec elle la vie est plus que belle
Que si je le veux elle m’attend près d’elle

Ne vous détrompez pas mes amis
Je ne veux en aucun cas couper ma vie
Cet être infâme je la vire tout les jours
Pour que ma tête repense aux bonjours !

Mon combat est coriace et intérieur
Et seul moi peux vaincre cette terreur
Encore faut y croire avec tout son cœur
Le mien est hélas brouillé par le malheur…

c'est pour cela qu'écrire est éxutoire
pour virer la haine et les idées noires
cela me tien debout pour le moment
et j'espère que ça durera longtemps!


Florence

Désillusion

Chaque jour, un peu plus,
Je ressens le néant,
qui prend pour séant,
mon âme de son rictus !

Et avance intensément,
ce curieux sentiment....
Que je porte sur ce monde,
où mon âme vagabonde

à en perdre la raison,
irriguant d'alluvions,
portant ma déraison,
à la désillusion...


Florence

Désespérance

Va ma plume, cours et bavarde,
Porte-lui mes mots et s'il tarde,
Dis-lui que ma vie se consume,
Vacille et se perd dans la brume
Des froids matins de désespoir,
Où le soleil se vêt de noir
Quand, sortant de ma folle errance,
Il m'apparaît que son absence
Prend des couleurs d'éternité.
Que d'hivers, combien d'étés
Sont venus mourir à ma porte ?
Je ne sais plus. Le vent emporte
Mes espoirs déçus et mes larmes,
Le temps a émoussé mes armes.
J'attends et j'y perdrai mon âme
S'il n'accourt me refaire femme.


Florence

Bruyant silence

Tout ce que je n'ai pas écrit,
Tout ce que je n'ai jamais dit
Gonfle et bouscule ma plume,
Enfièvre mon coeur où s'allume
Un feu de colère et d'espoir,
Mêlant le rire au désespoir,
Qui fera éclater les mots
En cris de joie ou long sanglots.
Oh ! Non je ne veux plus me taire,
Je ne peux plus me satisfaire
De tant de silences complices,
Et cacher tous les sacrifices
Pleurés par mon coeur et mon âme.
Oui j'écrirai ! Si l'on me blâme
Je n'en ai cure. Ce que je souhaite ?
Parler et pleurer d'une traite !


Florence

Amour

Lorsqu'en toi et en moi
Naît un semblable émoi
Qu'ils sont fous les baisers
Par ce feu attisés
Qu'il est bon le toucher
De ta main fol archet
Qui me prend m'abandonne
Me renie me pardonne
Qu'ils sont doux et déments
Les mots de nos serments
Qu'elle est belle l'union
De nos corps en fusion
Comme est forte la houle
Qui nous emporte et roule
De tes yeux dans les miens
A mon cri dans le tien
Qu'il est grand le tumulte
De nos corps qui exultent

Florence

Aimer

Je t’aime !
Et le murmure des eaux
Ne peut trahir cet héritage
Les oiseaux ne peuvent en rire
Sans être ridicules
Les arbres sont trop lents
A se mouvoir en bêtes molles
Les fossés font une eau verdâtre
A voler tes yeux
L’herbe jaunit à contre amour
Les Dieux sont fous de rage,
Et le ciel a bleui
Je t’aime !


Florence

A quoi sa sert …

De crier dans l’univers
même si tout le monde entends
personne ne comprends
il y a trop d’écho
qui déforme les mots


Florence

Je te pardonnerai quand tu seras mort

je te pardOnerrais
Le jOur Où tu mOurreras.
Le mal que tu m’as fait endurer
Et bien plus que ça...

PersOnne n’a rien vu,
PersOnne n’a rien entendu!
POurtant mOi je savais
TOut ce que tu fesais...

Je ne pOuvais rien y faire...
Je n’étais qu’une enfant.
Je vivais dans le calvaire,
D’être tOuchée de temps en temps.

Je te regardais,
Tu aimais ça,
Mais mOi je sOuffrais,
C’était tOn bOnheur à tOi!

Tu n’aurais pas dû!
Maintenant je suis perdue...
Tu m’as fait perdre cOnfiance,
Tu es parti avec mOn enfance.

J’ai peur de ce que dirOnt les gens,
Quand ils saurOnt.
J’ai peur des enfants,
Qui me crierOnt des nOms...

Dans un mOnde de misère,
Où il n’y a que de la guerre.
PersOnne ne peut se dOuter
Ce que j’ai pu endurer...

Ma mère aurait pu réagir,
Si elle avait su!
Mais je ne pOuvais lui faire subir,
EncOre un amOur perdu...

Maintenant je l’avOue,
J’était une enfant viOlée...
Maintenant je vOis tOut,
J’aurais dû parler...


Florence

Si tu savais...

si tu savais combien de larmes,
si tu savais combien de cris,
si tu savais combien de rêves,
si tu savais combien de poèmes,

se sont échoués sur le papier,
se sont échoués dans mes pensées,
se sont échoués dans les rochés
se sont échoués dans mes silences

Je n'ai que mes mots comme Armes,
Je n'ai que mes rêves comme sortie,
Je n'ai que mes silences comme trêve,
et en réponse que les écho que je sème.

Un peu d'amour sur papier glacé,
pour tellement de rêves a partagé,
un peu de douceur a distribuée
pour sortir de l'érrance...


Florence