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| | Poèmes de Shizuku | |
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Auteur | Message |
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shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: Re: Poèmes de Shizuku Sam 26 Déc - 22:32 | |
| et ta mere c yves le guern la connaissance est pour tous lerreur est humaine toi dieu ravelera ta vanité occupe toi de tes fesses et de se forum que tout le monde a oublier quand une ou deux personnes sen occupait pitoyabllee | |
| | | Nandy Membres
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 13/11/2009
| Sujet: Re: Poèmes de Shizuku Ven 13 Nov - 7:07 | |
| - shizuku a écrit:
- ecrire
Ecrire c’est crier en silence Et silencieusement j’écris La vie n’a plus aucune importance Quand elle est pleine de décris
Quel grand mot que l’ignorance Mais quelle séduction aussi Heureux les simples d’esprit Tout ne leur est qu’indifférence
Ecrire c’est crier en silence Et silencieusement je crie Je crie ma haine et ma souffrance Pour ce monde qui me décrie
Je pose là mes maux d’ignorance J’ai ouvert les yeux à la vie Je ne veux plus de la souffrance Je ne veux plus que mon envie Encore un poème sans que tu cites son auteur ... ce poème est de Yves Le Guern.. | |
| | | Nandy Membres
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 13/11/2009
| Sujet: Re: Poèmes de Shizuku Ven 13 Nov - 6:38 | |
| - shizuku a écrit:
- les mots
Il est des mots doux comme miel Qu’on sirote à petite dose À pleine bouche en essentiel Extase jusqu’à l’overdose
Il est des mots durs comme fiel Qu’on ressasse comme apodose À plein poumon au gré du ciel Calvaire pavé de surdose
Mais les mots ne sont que des mots Parce que seuls les actes comptent Doux ou bien miel, durs ou bien fiel Les mots mentent sans avoir honte Tu devrais citer l'auteur.. poème de Yves Le Guern | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: Re: Poèmes de Shizuku Sam 31 Mai - 19:09 | |
| les mots
Il est des mots doux comme miel Qu’on sirote à petite dose À pleine bouche en essentiel Extase jusqu’à l’overdose
Il est des mots durs comme fiel Qu’on ressasse comme apodose À plein poumon au gré du ciel Calvaire pavé de surdose
Mais les mots ne sont que des mots Parce que seuls les actes comptent Doux ou bien miel, durs ou bien fiel Les mots mentent sans avoir honte | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: Re: Poèmes de Shizuku Sam 31 Mai - 19:04 | |
| ecrire
Ecrire c’est crier en silence Et silencieusement j’écris La vie n’a plus aucune importance Quand elle est pleine de décris
Quel grand mot que l’ignorance Mais quelle séduction aussi Heureux les simples d’esprit Tout ne leur est qu’indifférence
Ecrire c’est crier en silence Et silencieusement je crie Je crie ma haine et ma souffrance Pour ce monde qui me décrie
Je pose là mes maux d’ignorance J’ai ouvert les yeux à la vie Je ne veux plus de la souffrance Je ne veux plus que mon envie | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: loge des neuf sens Sam 31 Mai - 19:03 | |
| Le silence me taira Tout ce qu’il a pu répondre L’œil en pince s’ouvrira Devant l’aube à son plus sombre
Et des mains prendre équilibre Au matin de chaque instant Faire un peu trembler la fibre De sa chair et de son sang
Un peu du sucre et du sel
Prendre à boire maintenant Désaltérer de ce sable Reflet dense du présent Mordre à peine désirable
La conscience coloriée Subtile odeur arc-en-ciel Digitale satiété Livre de peau torrentiel | |
| | | Felineda Moderateur
Nombre de messages : 480 Age : 35 Localisation : Nord Humeur : Admirative Date d'inscription : 16/01/2008
| Sujet: Re: Poèmes de Shizuku Dim 20 Avr - 20:46 | |
| - shizuku a écrit:
- Lune veux être mére
et marier à un gitan Il naquit l'enfant Tout comme l'hermine Il était blanc [...]
Zoli !! Avec un petit air d'une ancienne chanson de Macano (treeees jolie elle aussi !!! ) qui s'appelle "Hijo de la luna" qui a ete chanté et en Francais et en Espagnol Clip avec des loups ==> https://www.youtube.com/watch?v=HufaH23byfs | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: fils de la lune Dim 20 Avr - 2:56 | |
| Lune veux être mére et marier à un gitan Il naquit l'enfant Tout comme l'hermine Il était blanc Ses prunelles grises Pas couleur olive Fils albinos de lune Et les soirs ou l'enfant joue et sourit De joie aussi la lune s'arrondit Et lorsque l'enfant pleure Elle décroit pour lui faire Un berceau de lumière Fils de la Lune.. Blanc comme neige Il hurle Sa mélodie berce son père L'aigüe de sa chanson Fait vibrer les étoiles pour toi chere florence et ta passion pour les loups bisous | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: les Petits pauvres Dim 20 Avr - 2:53 | |
| Nus-pieds dans la poussière, marchant sur la misère, pauvres gosses égarés, dans vos yeux, quelle fatalité.
En haillons dans les rues, leurs sourires n'est plus, pâles reflets dans leur regard, le caniveau pour point de départ.
Mandicité à la prostitution, chemin menant à la dérision, plus aucun repaire, descente en enfer.
Ce sont encore des enfants, devenus tour à tour, errants, des hommes abusent d'eux, leur faisant croire à un autre heureux.
Ils sont toujours ici à Calcutta, les pauvres de Mère Thérésa, elle, qui les rêvait, retrouvant leur dignité, sur leur visage, un sourire esquissé.
Mais ils sont nus-pieds dans la poussière, marchant encore sur la misère... | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: MONDE PERDUE Dim 20 Avr - 2:48 | |
| Quand mon coeur
se fait desespoir
où t en vas tu
monde perdu
Quand je pleure
de rage et de peur
répandues
où t en vas tu
monde perdu
quand silence
eteint tout espoir
acquiesce
fausse gloire
ou t en vas tu
monde perdu
Mais mon âme
reste flamme
yeux aux ciel
attend l aile
du sauveur
l Eternelle demeure
Etendue
sur nous étendue
dans ce monde éperdu
averse d Amour répandue
j attends ce jour
J attends pour tous tous secours | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: AU DELA ? Dim 20 Avr - 2:46 | |
| Comme un enfant quittant la manne paternelle, L’homme depuis longtemps s’est éloigné des Dieux, Il cherche à voir le monde avec ses propres yeux Et n’a plus vraiment foi dans la vie éternelle.
La raison cherche en vain, quête irrationnelle Qui sort de son domaine et laisse soucieux Le prêcheur convaincu qui veut prouver les Cieux La réponse s’avère être émotionnelle.
Si nous étions ici pour boire et pour manger Etre éternel ou non n’y pourrait rien changer. Mais l’œuvre de l’humain tient à sa raison d’être :
Elle engage son cœur, le lie à son destin Et si le corps usé doit un jour disparaître, C’est pour franchir la nuit vers un nouveau matin. | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: pulsion!!!! Ven 29 Fév - 2:18 | |
| PULSION !!!
Vas donc savoir un coup de coeur sans le vouloir un coup de sang avec espoir
la vapeur la soupape ou êtes-vous je m' échappe passes par la trappe
mets les voiles je suis le vent heureux comme l'enfant je fuis je cherche je sens
ha vous ici la belle surprise sommes-nous cousins frères tu aimes les cerises incroyable je pleure de bonheur une friandise
comprenez je renais comme les chats je suis d'ici de là vous aussi je ne sais pas | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: la bouche de dieu Dim 24 Fév - 17:46 | |
| LA BOUCHE DE DIEU
La bouche de Dieu, tous les matins, Lorsque le Soleil se lève, Te donne un baiser, Tout en silence, tout en douceur.
Tu te réveilles et lui demandes, Qu’est-ce que tu veux ? Je suis submergée dans les profondes Eaux de mes pensés.
Il me répond : c’est bien pour cela, Que tous les jours, j’ouvre ma bouche, Pour que cette profondeur de pensées, Qui te font descendre aux enfers, T’amènent à ma lumière.
Laisse toi envoler comme l’oiseau de Ma Paix, Je t’accueille, tous les matins, Je t’aime, suit mon conseil, Je suis Ton seul Dieu. | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: crepuscule Dim 24 Fév - 17:45 | |
| CRÉPUSCULE
Le blême crépuscule arrive sur le monde Qui s’endort peu à peu, tandis que se révèle Le royaume de l’ombre aux teintes de pastel De noirs et de gris-bleu, de blancs qui se morfondent.
Dans cette aube inversée les êtres se confondent, Les lignes et contours semblent artificielles. On ne sait plus vraiment où la terre où le ciel Ont l’empire absolu de leur vie vagabonde.
L’opaque pullulant laisse l’indéfini Revêtir un instant les habits que pour lui Mon regard ébahi s’était imaginé.
Il y grouille dedans de rêves non finis, De troubles sentiments, de désirs et d’envies. Au miroir de la nuit, mon ombre est reflétée. | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: ODE A LA TERRE Sam 16 Fév - 12:55 | |
| ODE A LA TERRE
Que de mots seyent bien à ton nom, belle Terre, Que de fois le poète, ardent à te louer N’a-t-il été comblé de trouver, pour rimer : Chère, sphère, lumière ou mère nourricière Et bien d’autres encore, il suffit de chercher
Que ce soit ce vaisseau qui vogue dans l’espace Et que la main de Dieu guide vers son destin, Ou ce sol nourricier qui prodigue le grain, Le poète toujours t’as mis en bonne place Entre l’amour, la guerre et le chant de matin
Mais à tant t’honorer, à te chercher une âme Qu’à profusion, des mots, trouvés là par bonheur Font s’allumer en nous et nous laissent rêveur, Le gai poète occulte un précieux sésame, Pour nous, clé de la foi, rempart contre la peur
Cette peur que certains voient en l’Apocalypse Brandie à contre sens comme un épouvantail, Fin du monde ostensible exposée en détail. Cette façon de voir notre destin éclipse Ce grand panorama, fausse le gouvernail.
Tel annonce à grands cris, tout fier, sa fin du monde Où les bons seront oins et les méchants exclus (Car les prédicateurs sont forcément élus) Mais l’échéance passe et cesse la faconde Quand les prêches taris se trouvent confondus.
On n’est pas à l’abri malgré nos découvertes Car aujourd’hui la science y va de son couplet : Comète, envahisseurs, le service est complet. Pour donner leur avis, les langues sont disertes, Mais le plat refroidi, tombe comme un soufflet.
Le monde est-il obscur ? avons nous des œillères ? Car nous ne voulons voir que ce qui nous convient, Dédaignant le symbole et tout ce qu’il contient. Si nous savions penser avec d’autres lumières, Nous pourrions voir comment notre avenir est peint.
Ce qui nous est offert, édifiante fresque, Du plan de la Genèse à la vision de Jean Devrait être pour nous un précieux talisman. Nous n’en savons tirer qu’une impression dantesque. Elle a le sens d’un dieu, l’ordre d’un vaste plan.
Amour, le sceau d’un dieu se voit dans l’harmonie, Dans la correspondance entre les éléments. Qui résonne en notre âme et dans nos sentiments. Et nous le ressentons, nous, dans la poésie Quand cette vigne croît, donnant mille sarments.
Nous goûtons de son vin, devenons euphoriques, Nous trouvons chaque jour mille comparaisons. Comme des chercheurs d’or, nous creusons, tamisons, Mais ce ne sont souvent qu’images oniriques. L’essentiel est plus loin, sous d’autres horizons.
La Terre ne pourrait, par des mains étrangères Mourir et nous tuer par accidents fortuits Comme la foudre abat des arbres pleins de fruits. Elle nous conduira jusqu’à nos fins dernières Sauf si nous descendons, libres, au fond du puits.
Est-il donc orgueilleux d’imaginer que l’Homme Est le but essentiel de tout le plan divin. Et le Terre le porte ! Honorer ce destin Est son devoir vital depuis que cette pomme Lui permit de choisir clairement son chemin.
Orgueilleux, l’Homme l’est. Il puise à cette force Pour redresser son front face à l’adversité, Ou lorsque l’injustice atteint sa dignité. Mais elle ne doit pas être plus qu’une écorce Qui protège sa vie, exclut la vanité.
Car elle peut souvent lui monter à la tête, L’aveugler, attiser son désir de pouvoir, Faire prendre un chemin d’où l’on ne peut plus voir Que notre œuvre est contraire au sens de la planète, Aussi, qu’il est trop tard, souvent, pour y surseoir.
Avant, les souverains avaient, en leur puissance Par rapport à la Terre, un pouvoir limité. Les lois se référaient à une déité, La peur d’un châtiment pesait dans la balance L’esprit soufflait souvent dans la mentalité.
Aujourd’hui, pour un temps, vit le matérialisme. On dit, de son trajet, qu’il est exponentiel Et qu’il est un tremplin pour aller vers le Ciel… On se laisse emporter sur l’aile d’un sophisme ! Le progrès est en marche et c’est là l’essentiel.
L’immensité se voit rien qu’en levant la tête ; Pourquoi douter alors que tout est infini : L’errance du passé va plonger dans l’oubli, Bientôt s’éclairciront les ombres que projette Un dieu vieillissant mal, par le doute affaibli.
La mondialisation, d’ailleurs, est une chance Pour qui veut rassembler enfin le genre humain. Les hommes tous unis, marchant main dans la main ! Mais sous quelle bannière ? amour ou contingence ? Les hommes affamés mangent du mauvais pain.
Le croyant qui attend une manne divine Pourra-t-il concevoir qu’il doit d’abord changer Sa façon de penser ? Le Ciel est étranger Aux concepts usuels. Il faut que s’imagine, Pour comprendre la Terre, un nouvel horloger.
Le cœur du monde bat, aujourd’hui c’est d’angoisse. La Terre, être vivant sent que notre âme dort. Comment la réveiller ? De là dépend son sort. Ouvrir grand ses volets, secouer sa paillasse, Voir la Terre et le Ciel avec un autre abord
Se remettre en question, lâcher la main courante : Voilà des points d’appui pour prendre un bon départ. Ensuite l’âme s’ouvre, éclaire du regard Les non-dits, les coins noirs qui étaient en attente D’une aube de printemps qui fera fleurir l’art.
Le gai poète occulte un précieux sésame, Mais il tisse le lien qui permet de sentir Que la Terre et notre être, en un même soupir, Issus d’un même geste et d’une même flamme Sont liés et suivront un même devenir.
Le plaisir du poète est d’offrir aux oreilles Les sons harmonieux qui vibrent dans les mots Afin que l’auditeur ressente les échos D’impressions qu’il connaît et qu’il trouve pareilles Aux ondes d’émotions qui courent sur ses os.
Alors, dans le tréfonds naissent des résonances Et notre cœur perçoit en de nouveaux rapports Cet environnement où s’émeut notre corps Pour vivre en harmonie avec les ordonnances Qui régissent les lois vivantes du dehors.
L’Homme, consciemment ou pas, a dans l’idée Qu’il doit évoluer. Mais en quelle saison Pense-t-il vivre alors et vers quel horizon La marche de ses pas serait elle guidée ? C’est pour l’heure, en ce sens, la brûlante question.
On croit avec raison que c’est en saison chaude Que nous évoluons, en pleine intensité, En voyant le progrès et la diversité Des orientations, des plans qu’on échafaude. On peut dire à coup sûr : nous sommes en été.
Faut-il penser alors que la saison suivante Changera le décor, laissant les arbres nus, Que les plus insensés en seront parvenus A vivre en artifice au lieu d’être en attente De renouveaux prégnants mais pour eux inconnus ?
Le repos de l’hiver permet à l’être humain D’intérioriser, de préparer le grain, D’intégrer à la pâte un ferment qui, demain, Fera, d’un nouveau pain, la nourriture saine Pour que l’Homme, en mangeant, soit son propre levain.
La liberté sublime un choix de destinée. Il est sain qu’une ânesse accouche d’un ânon Plutôt que d’un bardot sans âme et sans prénom. Pour autant serait elle élue ou condamnée ? Qui comprend ce symbole aura la solution !*
L’homme doit honorer notre belle planète. Saura-t-il avec elle entrer en communion ? Saura-t-il, une fois, lui poser la question : Qui, du scientifique ou du simple poète Osera demander : Terre, quel est ton nom ? | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: la voix interne Ven 8 Fév - 23:04 | |
| LA VOIX INTERNE
Je n'étais qu'un fétu de paille Emporté dans les tourbillons D'une vie pleine de vertiges Si maigres furent mes semailles Qu'en remontant dans mes sillons Je ne vois que vagues vestiges
Une petite voix interne Me susurrait ta vie est terne Si éphémère est le printemps Pendant qu'il en est encore temps Tu devrais sortir du système Pour aller dire simplement A tous les êtres que tu aimes Que tu les aimes
Que d'arrivées que de départs Que de chimères pourchassées Depuis le jour de ma naissance Que de baisers perdus épars Que de limites dépassées Pour si petite connaissance
Et puis toujours la voix interne Qui susurrait ta vie est terne Si pur est le beau sentiment Si rare l'émerveillement Tu devrais sortir du système Pour aller dire simplement A tous les êtres que tu aimes Que tu les aimes
Aux diable tous les artifices Les longs silences les pudeurs La vie trépidante surfaite Le plus cruel des sacrifices N'est-il pas dans les profondeurs De l'âme face à ses défaites
J'ai pris au mot la voix interne Ma vie est de moins en moins terne Je vois aux rayons du matin Se rallumer les feux éteints J'ai tourné le dos au système Heureux de pouvoir simplement Dire à tous êtres que j'aime Que je les aime | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: A UNE FLEUR NOIRE Dim 3 Fév - 16:12 | |
| A UNE FLEUR NOIRE
Voici venir les heures où dormant sur sa tige Chaque rose évapore ainsi que l'encensoir Les parfums de la flore montent dans l'air du soir En fabuleuses odeurs au langoureux vertige
Chaque rose évapore ainsi que l'encensoir Pour que vibre mon coeur un suave prestige En fabuleuses odeurs au langoureux vertige Que la nature endor en senteur nonchaloir
Pour que vibre mon coeur un suave prestige L'hymne au ciel couleur d'or dans l'haleine du soir Que la nature endor en senteur nonchaloir Me rend admirateur de l'azur qui se fige
L'hymne au ciel couleur d'or dans l'haleine du soir Faisant vibrer mon coeur au merveilleux prodige Rendu admirateur de l'azur qui se fige Du simple créateur d'une belle fleur noire | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: L’homme qui cherchait la lumière Dim 3 Fév - 16:11 | |
| L'HOMME QUI CHERCHAIT LA LUMIÈRE
(Aux quêteurs d’absolu)
à mon grand père
Depuis longtemps déjà rien n’allait plus. Le temps accentuait sa souffrance Et la mort ricanait en silence. Depuis longtemps déjà rien n’allait plus.
L’homme qui cherchait la lumière Ignorait encore qu’il était perdu Méprisant le regard de ses frères Il commença sa quête, éperdu.
Il marcha longtemps dans les ténèbres Guidé par sa farouche volonté Heurté par des obstacles démontés D’un dédale tristement célèbre.
L’homme qui cherchait la lumière Ignorait toujours qu’il était perdu Méprisant le regard de ses frères Il continua sa quête éperdue.
Mais alors que la fin était proche L’homme qui cherchait la lumière Ferma doucement ses paupières Et tomba à genoux sur la roche.
Joignant ses mains ensemble, il pria Il pria ce Dieu longtemps disparu Dans cette ultime épreuve, il cria Comme à ce premier jour où il parut.
Depuis longtemps déjà rien n’allait plus. L’homme qui cherchait la lumière A fermé les yeux et n’existe plus. Il ne reste rien qu’une prière. | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: Sonnet pour la paix Dim 3 Fév - 16:09 | |
| SONNET POUR LA PAIX
Ils ont fait sauter des bombes, Les trains deviennent des tombes, Ont explosé sur les vivants. Les onze ont été sanglants.
Comme les deux tours vacillent, Devant les avions faucilles, Sont écroulées sur les vivants. Les onze ont été sanglants.
De septembre et de mars, onze À la sinistre mémoire, Sonnent les cloches de bronze,
Comme autant de célestes voix, Qui, pour la dernière fois, Chantent pour la paix, leur espoir. | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: le magnolia Dim 3 Fév - 16:06 | |
| LE MAGNOLIA
Quand à l’automne le lilas Perd ses couleurs et ses adieux Voilà que vient le magnolia Tandis que vole le courlieu
La fleur blanche du magnolia Avait fleuri ce matin là Et sur la branche qui s’émeut Une couronne à qui la veut
Elle attend la belle qui va De son front orner ses cheveux Pour rejoindre son amoureux Qui l’attend comme elle rêva
Elle enlace par ses cheveux Le corps aimé d’un doux aveu La fleur blanche du magnolia Comme une étoile, le lia
Depuis ce temps le magnolia Fleurit toujours quand les lilas Ont tous perdu dedans leurs yeux Cette douceur des temps heureux. | |
| | | shizuku Membres
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| Sujet: l oiseau Dim 20 Jan - 22:45 | |
| L'OISEAU
Je voudrais désirer Encore et encore Faire que le monde que j’honore Soit le monde espéré
Vole l’oiseau dans les cieux Sans se préoccuper Ni d’Allah ni de Dieu Silhouette blanche finement découpée
Encore un effort, un tout petit Que tout un chacun peut faire Pour mériter son paradis Maintenant sur cette terre
Je voudrais des graines de paix Boîtes de Pandore Que l’oiseau picore Et que je sème sur les épées
Je voudrais enfin Que le genre humain Finisse ses querelles Et s’envole à tire d’aile | |
| | | shizuku Membres
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| Sujet: le buisson aux ephemeres Dim 20 Jan - 22:45 | |
| LE BUISSON AUX ÉPHÉMÈRES
Quand j’ai cueilli aujourd’hui Du buisson aux éphémères Une fleur vivante amère Au parfum sitôt détruit,
Et qu’hélas je n’ai pas su Comment il me fallait faire Pour que de vivante amère Elle devienne mon dû,
J’ai pleuré sur la fleur nue Comme un enfant sur sa mère M’apitoyant sur l’amère Et trop chère disparue.
Je voudrais encore faire Surgir des papillons blancs Du buisson aux éphémères Cueillir la fleur en rêvant,
Mais le temps, cet inconstant Ne te permet pas ou guère De cueillir la fleur du temps Du buisson aux éphémères. | |
| | | shizuku Membres
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| Sujet: le lys blanc Dim 20 Jan - 22:44 | |
| LE LYS BLANC
Perdu dans les contrées sauvages et froides Un lac, noyé sous des brumes légères Abrite sur ses rives floues et mensongères Des ombres irréelles aux formes roides
Entouré de mystère, dans la lumière Blafarde de la lune au regard morne Le lys blanc apparaît dans ces lieux et s’orne D’une pâle couronne aux contours flous et fiers
Un vent violent, un instant s’est levé Agitant les eaux calmes du lac endormi Réveillant par un charme secret, les génies Des eaux, qui allaient donnant la vie, libérés.
Et le lys blanc, en ondine s’est transformée. Ses traits transparents, aussi légers que l’air Scintillaient dans les raies de lune comme du verre Révélant la pureté d’un coeur qui aimait.
Mais au matin, au premier rayon de l’aube L’ondine disparut dans la brume chaude. Doucement, le lys blanc se balançait encore Dans la brise naissante de l’aurore. | |
| | | shizuku Membres
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| Sujet: ciel etoilé sur la toile Mar 15 Jan - 1:49 | |
| CIEL ÉTOILÉ SUR LA TOILE
Et ce ciel étoilé, peint sur la toile d'immensité Offre à perte de vue la splendide voie lactée Des yeux écarquillés se promènent sur la belle Toute de noir vêtue, parée de mille chandelles
Mais pourquoi les humains aux faîtes de nos villes Viennent-ils les aveugler par des lumières stériles Pourquoi vouloir cacher cette parure éternelle Qu'offre la galaxie pourvue de ses merveilles
Combien de leurs enfants sont privés de la joie D'admirer les comètes et autres constellations Même les astronomes ne cachent pas leur effroi De ne pouvoir un jour assouvir leur passion
Ces halos illusoires trompent les migrateurs Qui meurent par milliers attirés par ces leurres Ils heurtent les structures et leur vol prend fin Ils échouent sur l'asphalte piégés par ces requins
Puissent un jour les jeunes découvrir ces beautés Apprendre à les aimer et s'en émerveiller L'homme détruit en eux la source spirituelle Sa folie des grandeurs rend ce monde bien cruel
Oui, il oublie encore que les plus belles valeurs Naissent de la nature pour jaillir dans les cœurs Oui, cette humanité est bien vouée à s'éteindre Pour de factices symboles, car elle ne sait que feindre ... | |
| | | shizuku Membres
Nombre de messages : 84 Age : 44 Localisation : la france pardi lol Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: le sommeil du poete Mar 15 Jan - 1:44 | |
| LE SOMMEIL DU POÈTE
Le poète qui dort en moi de son sommeil de plomb Tu es venue l’animer et tu l’as tiré de son assoupissement Epris de sommeil, devenu muet et lent Pas un mot de prononcé depuis si longtemps Aujourd’hui ses propos gagnent en cohérence et tient bon Juste pour être à la hauteur de ta belle silhouette et de ton talent Le ruissellement de ton charme qui loin s’étend L’a arraché aux morts et aux rangs des absents
Je n’ai jamais cru qu’un jour Je finirai poète et troubadour Ou devenir fou d’amour Tel un feu qui vous entoure Je l’ai dit et ce, depuis toujours Que je suis hors du coup, c’est fait pour les balourds En ce temps, je ne peux réaliser le traître tour Là, j’y suis dedans, seul, en pleine cour Pénétrant de tout mon long dans l’âtre du four Pas encore calciné et gardant tous mes atours
J’ai cru être en paix et enfin serein Mon cœur n’est qu’un organe banal Battant à son rythme, je le sens bien Suivant sa cadence tel un cheval Comme si le rêve te tient par la main Et travesti tes taches en carnaval Tout ce que j’ignore en vain Devient mon souci primordial J’avance et je gagne du chemin Sans obstacle et sans rival
L’image qui s’offre à ma vue échappe à la prunelle de vos yeux C’est mon œil qui me sert de mesure et de métré L’objet de mes sensations échappe à votre réceptivité Rien d’égal que mon immense sensibilité Le mot attendu et recherché Est sur le bout de ma langue, fixé Ce que vous voulez dire et exprimer Vous le trouverez dans mes poèmes, cité Le mot vient seul, sans y penser Mes paroles sont des rimes toutes versifiées
Sur mesure et le verbe bien ficelé Les mots points choisis ou triés Le poète gisant en moi Me résous tous les aléas Il s’en va les puiser D’une haute source qui affluait Les mots sont biens appuyés A croire que je suis un poète de renom | |
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